| | Bataille politique autour du relèvement du plafond de la dette américaine | |
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Golden Awaken Fondateur
Messages : 1318 Avez vous apprécié ce post? : 206 Date d'inscription : 06/07/2013 Age : 55 Localisation : Planète Terre (pour le moment)
| Sujet: Bataille politique autour du relèvement du plafond de la dette américaine Ven 20 Sep - 8:09 | |
| Bataille politique autour du relèvement du plafond de la dette américaineLe président américain a déclaré dimanche qu'il souhaitait s'entretenir avec les républicains sur la question du budget mais qu'il ne permettrait pas le moindre compromis sur le relèvement du plafond de la detteSi un accord n'est pas trouvé, le gouvernement fédéral pourrait être contraint de fermer dès le début octobre et les Etats-Unis être en situation de défaut de paiement sur leur dette au milieu du mois prochain. Les conservateurs à la Chambre semblent déterminés à utiliser la question du relèvement du plafond de la dette américaine, actuellement situé à plus de 16.700 milliards de dollars, dans le bras de fer avec la Maison Blanche sur le financement de la loi de la réforme de la santé du président Obama. - Barack Obama a écrit:
"Ce que je ne suis pas prêt à négocier, c'est le plafond de la dette" "Vous n'avez jamais vu dans l'histoire des Etats-Unis que le plafond de la dette ou la menace de ne pas augmenter la dette soit utilisée pour extorquer un président ou un parti au pouvoir afin de les contraindre sur des questions qui n'ont rien à voir avec le budget et rien à faire avec la dette ". "Vous observerez qu'il n'est jamais arrivé par le passé d'assurer le crédit et la bonne foi des Etats-Unis au prix du retrait d'une législation majeure comme la loi sur l'assurance santé." Obama accuse les républicains de "manquer de sincérité""Nous avons une faction du parti républicain, à la Chambre en particulier, qui voit le mot "compromis" comme une expression honteuse et qui se sent obligée de s'opposer à tout ce que je propose", a ajouté le président américain. Barack Obama a indiqué qu'il était prêt à négocier avec les républicains pour élaborer un budget opérationnel pour l'administration mais il a suggéré que ses adversaires manquaient de sincérité dans leurs négociations. Le président a également proposé de trouver un moyen de cesser les coupes budgétaires automatiques mises en place par le Congrès depuis mars. "Il y a des moyens pour le faire mais ils ne veulent pas négocier sérieusement sur le sujet", a encore dit Barack Obama. Source de l'article : Barack Obama intransigeant sur le plafond de la dette |
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Messages : 1318 Avez vous apprécié ce post? : 206 Date d'inscription : 06/07/2013 Age : 55 Localisation : Planète Terre (pour le moment)
| Sujet: Ce qu'il faut savoir sur le "shutdown" du gouvernement américain Jeu 10 Oct - 11:27 | |
| Ce qu'il faut savoir sur le "shutdown" du gouvernement américainVous entendez parler du shutdown du gouvernement américain sans savoir ce qu'est cette suspension temporaire des activités fédérales ? Voici l'essentiel à savoir.À quoi correspond cette procédure du shutdown ?Tout d’abord, il faut savoir que cette procédure a toujours été utilisée dans le cadre de stratégie dite politicienne. C’est soit le parti républicain, soit le parti démocrate qui déclenche cette procédure. Le Congrès aux États-Unis (à peu près l’équivalent de l’Assemblée nationale) est composé de la chambre des représentants et du sénat. Le Sénat est, lui, composé de 100 sénateurs et la chambre des représentants de 435 représentants.
"Le Congrès américain est chargé d'élaborer, de discuter et de voter les lois. Il exerce également un pouvoir sur le budget fédéral des États-Unis, le commerce et la défense du pays. Le Congrès peut soumettre des amendements à la Constitution. Il peut enfin lancer une procédure d'impeachment pour mettre en accusation le président ; un haut fonctionnaire ou un juge. Le Sénat américain représente les États et la politique nationale, alors que la Chambre s'occupe des problèmes de la vie quotidienne des citoyens. L'un n'est pas supérieur à l'autre. Les deux assemblées doivent travailler en coordination".
Dans le cadre de la procédure de "shut down" déclenchée le 1er octobre 2013, il y a désaccord sur le financement de la loi dite Obamacare, une loi pour mettre en place aux États-Unis l’équivalent de notre Sécurité sociale. Les républicains soutiennent qu’il n’est pas possible de financer à ce jour la loi dite Obamacare et demandent de reporter son application et son financement en septembre 2014. Les républicains s’appuient sur la situation économique préoccupante du niveau d’endettement américain qui serait fortement alourdi si le financement de l’Obamacare était déclenché aujourd’hui. Blocage budgétaire et services minimauxDans la pratique, les fonctionnaires fédéraux des services non régaliens sont priés de rester chez eux jusqu’au déblocage budgétaire. Les services de police, de justice et d’armée sont assurés, mais du fait d’un blocage dans le processus d’autorisations budgétaires les autres fonctionnaires ne doivent pas travailler.
Depuis 1960, 18 (17+1) procédures de "shut down" ont été déclenchées. La première a été déclenchée sous la présidence de G. Ford, président républicain en 1976. Le Congrès était majoritairement démocrate. Le président mit son véto à un programme lié au département du travail. Ce premier "shut down" s’étala du 30 septembre au 11 octobre. Sous Carter, démocrate avec un congrès démocrate, 5 procédures furent initiées. La plus longue dura 18 jours et concernait le programme Medicaid et le financement d’une centrale nucléaire.
Sous Reagan, républicain où le Sénat était républicain de 1981 à 1986, 9 procédures furent déclenchées. La plus longue dura trois jours. Sous G.H.W Bush (le père), une procédure fut déclenchée. Sous Clinton, 2 procédures furent déclenchées dont la plus longue dura 21 jours et qui concernait la présentation des comptes sur 7 ans, mais avec un budget émanant du département du Budget au Congrès plutôt qu’un budget du département du budget du président. Finalement, un compromis fut trouvé sur le budget. Depuis le 1er octobre 2013, une nouvelle procédure de "shut-down" vient d’être déclenchée ; elle concerne le déblocage d’un budget pour la mise en œuvre de la loi dite Obamacare. Il s’agit en fait d’un programme dit de protection sociale qui concernerait tous les Américains.
Compte tenu de l’endettement américain qui dépasse 100 % du PIB, les membres républicains de la chambre des représentants ont demandé aux sénateurs et représentants de reporter le financement de la loi sur le système de santé à septembre 2014. Le président américain dénonce ce blocage, mais comme nous l’avons vu celui-ci n’est pas le premier et certainement pas le dernier. Nous ne savons pas combien de temps pourra durer ce "shut down". Un calendrier risquéSi cette procédure dure plus de 15 jours, une autre date butoir risque de déboucher sur une nouvelle incertitude. Cette date, c’est la date de relèvement du plafond de la dette. Si celui-ci n’est pas relevé, alors les États-Unis seront déclarés en "cessation de paiement". C’est donc la conjonction de ces deux procédures, "shut-down" et relèvement du plafond de la dette, qui constitue un risque majeur pour les États-Unis, mais aussi pour l’économie mondiale.
En effet, comme la Réserve fédérale a injecté des liquidités depuis la crise de 2008, cette politique laxiste pourrait, si le pire se produisait à savoir que le plafond de la dette n’est pas relevé, conduire à une chute considérable du dollar avec toutes les conséquences en cascade sur les marchés financiers et sur l’économie mondiale (très forte hausse du prix des matières premières, hyperinflation, faillites d’entreprises en cascade, etc.). Évidemment, il existe des solutions. - Citation :
Les cinq stades de l’effondrement, par Dmitry Orlov
Sortir de l’impasseAujourd’hui, les politiques budgétaires et monétaires inspirées par les keynésiens et les monétaristes nous ont menés dans une impasse économique. Plus de croissance et un endettement public devenu la pierre d’angle du système économique. Pour lever les incertitudes liées à ces politiques, pour le moins hasardeuses, il est grand temps de revenir à des principes d’orthodoxie budgétaire et à la mise en place d’un vrai système monétaire reposant sur le libre échange, la division du travail et la spécialisation. Libérons donc le système et sortons de l’impasse interventionniste ! Pascal Dray Chef d'entreprise et docteur en économie Source de l'article : Ce qu'il faut savoir sur le "shutdown" du gouvernement américain |
| | | Golden Awaken Fondateur
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| Sujet: Les émergeants demande aux Etats Unis de solutionner leurs problèmes budgétaires Sam 12 Oct - 11:17 | |
| Les émergeants demande aux Etats Unis de solutionner leurs problèmes budgétairesCommuniqué du G20 Finances : "Il est urgent que les Etats-Unis s'attellent à la résolution de leurs problèmes budgétaires"Pendant que les Etats-Unis dansent au bord de l'abîme, le monde entier se ronge les sangs. Les sherpas des différents pays du G20, qui passent la nuit à rédiger les communiqués et pinaillent parfois des heures pour déplacer une virgule, n'ont pas pour habitude d'épingler un pays membre, surtout lorsqu'il s'agit de la première puissance économique du monde. S'ils l'ont fait vendredi, c'est probablement à la fois pour marquer leur inquiétude et pour donner un coup de pouce à l'administration Obama. En faisant comprendre aux républicains américains que l'impasse budgétaire, si elle se prolonge, ne manquera pas d'avoir des effets non seulement sur l'économie américaine mais sur celle de l'ensemble du monde. Le message avait été également martelé lors de la séance formelle d'ouverture des assemblées générales du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale.
La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, avait exhorté les Etats-Unis à faire preuve de responsabilité, tandis que le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, avait rappelé combien la seule menace d'un précédent "shutdown" en 2011 avait fragilisé les économies des pays émergents. Le FMI s'inquiète du "shutdown" américain par euronews-frJeudi soir, lors du traditionnel dîner des ministres des finances et des banquiers centraux du G20, les conversations ont souvent été plus directes. Certains pays émergents, qui n'ont pas été les derniers à souffrir de l'annonce en mai d'un possible durcissement de la politique monétaire américaine, sont tombés à bras raccourcis sur les Etats-Unis, en faisant remarquer qu'il y avait urgence à mettre fin au "shutdown et à trouver un accord sur le relèvement du plafonds de la dette américaine, que l'absence de plan crédible de consolidation budgétaire au Japon et aux Etats-Unis était un problème. Se sentant pris à partie, le président de la Fed, Ben Bernanke, est intervenu pour dire que les politiques monétaires non conventionnelles avaient des effets positifs non seulement sur l'économie américaine, mais aussi sur l'économie mondiale, et que les pays émergents devaient balayer devant leurs portes. Les sorties de capitaux dont certains ont souffert ont révélé des fragilités structurelles qu'il faut traiter, a-t-il fait valoir. On était alors assez loin de la langue de bois. Interrogé vendredi après-midi au sujet des blocages américains, le ministre russe des finances Anton Siluanov a fait observer que le gouvernement fédéral faisait "tout ce qu'il peut" pour résoudre la crise. Il s'est également refusé à porter un jugement sur la crédililité des Etats-Unis. "Les Etats-Unis restent en effet la première économique mondiale et tout ce qui les concerne a un effet sur l'ensemble du monde", a-t-il admis, rappelant au passage que les réserves de change de la Russie étaient constituées à 45 % de bons du Trésor américains. Pour le reste, le G20, une institution qui représente 85 % de l'économie mondiale et 75 % de la population de la planète, a réaffirmé son engagement en faveur d'une croissance robuste et riche en emplois, sa volonté de faire progresser la régulation financière, son souci de stratégies d'investissement de long terme. La question de la mise sur pied d'une banque des "Brics" devrait faire l'objet d'une décision finale en 2014 sous présidence australienne, a précisé le ministre russe. Pour les pays émergents, ce serait un moyen de se protéger des turbulences liées au changement attendu de la politique monétaire américaine, à un horizon que l'on ne connaît pas. Claire Guélaud Journaliste au Monde Source de l'article : G20 : tensions entre les pays émergents et les Etats-Unis |
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