Messages : 1318 Avez vous apprécié ce post? : 206 Date d'inscription : 06/07/2013 Age : 55 Localisation : Planète Terre (pour le moment)
Sujet: Dossier sur le lobbying bancaire Sam 24 Aoû - 11:43
Le lobbying à Bruxelles (“The Brussels Business”)
"The Brussels Business" est une immersion dans le monde du lobbying autour des institutions européennes à Bruxelles, un voyage sous forme de thriller dans les couloirs du pouvoir du quartier européen.
On y suit deux lobbyistes (l'un pour de gros intérêts financiers, l'autre pour des mouvements activistes) qui dévoilent les réseaux des groupes d'influence. Un documentaire inédit coproduit par la RTBF réalisé par Mathieu Liétaert et Friedrich Moser.
Dans les années 90, deux jeunes hommes découvrent l'énorme influence du lobbying à Bruxelles. Ils suivent toutefois des voies très différentes : Olivier Hoedeman a créé le centre de recherche le plus écouté sur l'influence de l'industrie dans les décisions à Bruxelles ; Pascal Kerneis est quant à lui un lobbyiste représentant 40 multinationales dans le secteur des services, banques, assurances, tourisme, etc… A lui tout seul, il pèse pour plus ou moins 50% du PNB de l'Union européenne...
Au travers de leur carrière, The Brussels Business offre un voyage à l'intérieur des coulisses de la plus grande économie sur la terre : l'Union européenne. Il explique l'historique du lobbying, le quatrième pilier fondamental pour comprendre comment sont créées les lois qui déterminent la vie de plus de 500 millions d'Européens. Avec ses 2500 structures de lobbying et 15.000 lobbyistes, Bruxelles est le deuxième pôle de lobbying mondial après Washington DC. Sous forme d'un docu-thriller politique, ce film montre la version non officielle de l'intégration européenne. Il remonte dans le temps et fait l'historique des groupes de pression qui ont gravité autour de l'Union Européenne (comme l'ERT). Il montre comment ils sont intervenus dans des négociations cruciales comme Seattle ou lors de la récente crise grecque.
La mésange a écrit:
Manipulation, dérèglementation, influence, tout y est... L’intérêt des industriels passe bien avant le reste. C’est la stratégie de l’économie ultra-libérale de Friedman en plein, nous sommes très mal partis !! Ils sont machiavéliques et si nous voulons un autre avenir les manifestations doivent dépasser l’état de manifestation et s’organiser comme une véritable guerre... Avec tactique et plan de combat. Bonne chance...
Les magouilleurs en col blanc
Ce documentaire est aussi une porte d'entrée inédite pour raconter l'histoire de l'Europe. Il ajoute un élément de réponse à une question que des millions d’Européens se posent : qui dirige l’Union européenne ?
~ Qui dirige l' U.E ? "The Brussels Business" ~ (Chaîne YT de Raza tsikroa) Si le lien venait à disparaître : Cliquer Ici
Source de l'article : The Brussels Business – un documentaire inédit / vidéo
Dernière édition par Golden Awaken le Mar 13 Oct - 8:59, édité 2 fois (Raison : Changement lien vidéo et lien de secours)
Golden Awaken Fondateur
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Sujet: Jeux de pouvoirs : Enquête au cœur de la Commission européenne de Bruxelles Mer 25 Sep - 16:01
Jeux de pouvoirs : Enquête au cœur de la Commission européenne de Bruxelles
Éprouvées par la crise de 2008, la France et l'Union européenne tentent de reprendre la main face aux marchés. Cette enquête à suspense nous introduit dans les coulisses du pouvoir, révélant un éreintant bras de fer entre mondes bancaire et politique.
Débouchant sur une crise économique dévastatrice, la déroute financière de 2008 a montré la fragilité du pouvoir politique face à une spéculation sans contrôle. Elle a aussi révélé pour la première fois qu'un État pouvait ne pas rembourser sa dette, exacerbant l'agressivité des marchés. Ceux-ci réclament aujourd'hui toujours plus de garanties aux gouvernements européens lorsqu'ils empruntent de l'argent, mettant en péril l'économie des pays du Sud. Jusqu'en 2012, l'Europe, suivant l'axe du tandem "Merkozy", a fait le gros dos et s'est rangée du côté de l'austérité. Mais l'élection de François Hollande a fait naître un nouvel équilibre au sein de l'Union.
Le 28 juin 2012, lors du Conseil européen, les chefs d'État français, espagnol et italien font plier la chancelière allemande : ce sera dorénavant l'Europe qui renflouera les banques et non les États. Mais celle-ci pose une condition : la création d'une union bancaire européenne qui assujettira ces établissements en cas de problème. De son côté, François Hollande annonce un projet de loi visant à réguler les activités des banques françaises. Aussitôt, les lobbyistes multiplient déjeuners et interviews, pour tenter d'influer sur sa rédaction. Une fois qu'il est présenté, des députés, emmenés par la dynamique Karine Berger, rapporteuse du projet, luttent pied à pied pour défendre leurs amendements.
Cette formidable enquête nous entraîne au cœur de batailles, feutrées mais sans merci, entre mondes politique et bancaire. "C'est eux ou nous", résume le Belge Philippe Lamberts, député vert européen, qui, au bout de deux ans de marathon législatif, a réussi à faire adopter une loi rendant plus transparentes les activités des banques dans les paradis fiscaux. Ce documentaire nous fait vivre chaque petite victoire et coup fourré avec suspense, grâce à un montage nerveux et aux interviews des acteurs clés du dossier : outre les deux hérauts susmentionnés, le commissaire européen Michel Barnier, le président François Hollande, le président du Parlement européen Martin Schulz, ainsi que des journalistes, des experts et des responsables bancaires. Il nous introduit dans les coulisses tortueuses de l'Assemblée nationale, de Bercy et de Bruxelles, et dévoilent les tractations internes, qui, grâce à la détermination de quelques-uns, aboutissent parfois à reprendre la main face à un monde financier, à qui l'on avait tout permis.
Source de l'article : Jeux de pouvoirs
Lectures complémentaires : Histoires de la (non) régulation bancaire (dossier La Tribune)
~ Sandy Weill, l'homme qui a défait le Glass-Steagall Act ~ ~ Comment le lobby a neutralisé les lois "anti prêts-rapaces" ~ ~ Comment les banques françaises ont détricoté la loi Moscovici ~ ~ La colère de la Banque d'Angleterre contre le lobby bancaire ~ ~ Goldman Sachs, ou comment contourner la règle Volcker ~
Golden Awaken Fondateur
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Sujet: Banquiers : ils avaient promis de changer Jeu 26 Sep - 11:59
Banquiers : ils avaient promis de changer
Les Responsables politiques et les banquiers étaient d’accord sur une chose : il fallait changer le système. La finance devait être plus morale, les banques plus transparentes et le consommateur mieux protégé.
Cette nouvelle investigation dévoile les terrains de jeu actuels d’un monde de la finance plus opaque que jamais, qui va jusqu’à spéculer sur les dates de décès de dizaines de milliers de personnes. Enquête sur les arcanes du puissant lobby bancaire français et ses liens avec le pouvoir.
Une mystérieuse voiture file dans le noir, la musique est lancinante, le ton dramatique, presque caricatural... C'est parti pour une heure d'indignation et de critiques contre la finance irresponsable et les banquiers cupides. La tentation de zapper est grande. On hésite... Que va-t-on apprendre de plus dans ce documentaire à charge ? Ne connaît-on pas déjà tout des turpitudes des grandes banques, des agences de notation, des escrocs à la Madoff ou des spéculateurs qui ont acculé l'Europe du Sud à l'austérité ? Eh bien, non ! Accrochez-vous ! La finance vous réserve encore quelques surprises... Malgré la crise, les banquiers n'ont pas encore totalement changé. Démonstration en trois temps.
Premier temps
Le documentaire revient sur l'adoption par le Parlement français de la loi de séparation des activités bancaires, qui, en réalité, n'a pas séparé grand-chose. Ce sont les banquiers eux-mêmes qui l'avouent face à des députés médusés... Les discours indignés de Nicolas Sarkozy en 2008, puis de François Hollande en 2012 n'ont finalement débouché que sur une réforme a minima. Aurait-on dû aller plus loin ? Quelques anciens banquiers en sont convaincus. Ils regrettent surtout que le débat, avant la rédaction de la loi, ait été escamoté. Le lobbying des financiers et le calendrier politique ont étouffé toute vraie discussion. A la manière d'« Inside Job », le célèbre documentaire qui a démonté les conflits d'intérêts entre les universitaires et les grands établissements de Wall Street, la caméra piège l'un des rares économistes écoutés par le ministère des Finances et la Banque de France : Olivier Pastré. Il s'est clairement opposé à la séparation des banques en deux, avec d'un côté les activités de détail, de l'autre, les activités de marché. « Une connerie », jure-t-il. Mais qui assène ce jugement ? Est-ce Olivier l'universitaire, ou Pastré, le président d'IMBank, une petite banque d'investissement tunisienne ? Il assure qu'il est indépendant mais, devant la caméra, il fi nit par s'énerver. Dommage.
Deuxième temps
On repart aux Etats-Unis. S'est-on assagi de ce côté-là de l'Atlantique ? Visiblement pas. C'est encore là que les dérives les plus inimaginables ont lieu. Certains financiers n'hésitent pas à spéculer sur la mort. Comment ? Tout simplement en démarchant les personnes malades qui ont souscrit une assurance-vie (de type prévoyance) et en leur rachetant leur contrat. « Le problème avec cette assurance, c'est qu'il faut mourir pour en profiter », explique un témoin. Sauf si vous la revendez à un tiers, qui touchera le capital à votre mort au lieu de vos enfants ou vos proches... Pour convaincre les personnes âgées de franchir le pas, une incroyable publicité met en scène l'actrice Betty White, star de la série « Amour, gloire et beauté », 91 ans. Pour profiter de la vie, la vieille dame, entourée de rappeurs, monnaie son assurance-vie. Tant pis pour ses héritiers. Tant mieux pour la consommation. La réalité est, hélas, plus sordide : bien souvent ce sont des personnes malades qui vendent leur bien afin de financer leur traitement. Des fonds d'investissement se sont spécialisés dans le rachat de ce type de polices d'assurance, qui valent d'autant plus cher que le vendeur est proche de la mort. Qui achète ces produits d'épargne ? Beaucoup d'investisseurs européens attirés par un rendement à deux chiffres. Les banques françaises sont-elles impliquées dans ce business macabre ? BNP Paribas (à Guernesey) et le Crédit Agricole (au Luxembourg) ont fourni des services à ces fonds, dans le viseur des autorités depuis 2011.
Et enfin...
Retour en France avec un autre scandale, qui, du coup, paraît presque banal : les emprunts immobiliers indexés sur le franc suisse. Ils n'ont pas été vendus seulement aux collectivités locales. Ce père de famille, client de BNP Paribas qui a voulu faire un placement immobilier, peut en témoigner. Il a emprunté pas cher et, pensait-il, sans risque. Sauf que la crise est passée par là et que le franc suisse s'est envolé face à l'euro, faisant exploser le coût de son crédit : de 140 000 euros il y a quatre ans, il est passé à 186 000 euros. La banque connaissait-elle ce risque ? Il semble que oui. Dans un effort de transparence, BNP Paribas accepte de répondre à toutes les questions et se veut conciliante. Elle assure qu'elle est prête à étudier au cas par cas la situation de ses clients. Ils sont 200 à porter plainte. La banque a tout intérêt à faire preuve de bonne volonté. Comme ses consoeurs, elle nous répète à longueur d'écran publicitaire qu'elle a changé. L'heure est aujourd'hui à la responsabilité, à l'esprit d'équipe, à la proximité dans toutes les enseignes. Il est temps, donc, que les banques mettent leurs actes en ligne avec leur discours. Quant aux autorités de contrôle et aux clients, ils ont bien intérêt à rester vigilants.