Messages : 1318 Avez vous apprécié ce post? : 206 Date d'inscription : 06/07/2013 Age : 55 Localisation : Planète Terre (pour le moment)
Sujet: Les Archives du Journal de Personne... Mer 18 Mar - 9:10
Le mot de la fin...
Mon refus de prendre parti m'a beaucoup appris, sur les hommes et les idées... Quitte à avoir tort, essayons de tendre l'oreille à toutes les raisons du monde...
Vivre... la chose n'est pas si simple !
Surtout, parce que je ne me sens prisonnière d'aucune vérité... Rien... ne m'a jamais dispensée de réfléchir... aux présupposés... Parce que rien ne m'a jamais semblé "bien fondé". Tout était sujet à caution... C'est peut-être pour cette raison que je n'ai jamais rien cautionné... Ni le bon, ni le mauvais. Mon refus de prendre parti m'a beaucoup appris, sur les hommes et les idées...
J'étais et j'ai toujours été pour tous les points de vue, surtout contre le mien. Contre moi-même. J'étais ma seule et unique adversaire, pendant que je fuyais les partenaires de tous bords... j'aimais me retrouver seule, sans secours, ni recours... me disant qu'il est bon d'être seule car la solitude est difficile. Qu'il était bon aussi d'y réfléchir, car la réflexion est difficile... lorsque la pensée se regarde ou se sauvegarde avec toute la peine du monde.
Je le sus très tôt : personne ne peut assister personne. Il n'est qu'un chemin, pas deux : le mien ou le tien... qu'on fait semblant de prendre pour le nôtre. J'ai toujours laissé tomber les échanges sur les rêves bleus : tout ce qui nous fait songer à un possible partage comme pour nous faire oublier la gravité de notre solitude... de notre finitude... de notre impossible béatitude.
Je le sus un peu plus tard : toute raison enferme une passion. Je ne cherche donc pas les raisons mais les passions cachées ou ignorées dans tout système de pensée. Les mobiles m'intéressent. Pas les motifs. Non pas parce que je croie à l'inconscient mais précisément parce que je n'y crois pas. Ce sont nos consciences qui simulent et dissimulent à outrance... parce qu'elles ont peur de vivre et de mourir... peur de soi et donc des autres.
Non... je n'ai pas choisi de rédiger le journal de Personne pour être ou devenir quelqu'un. Mais pour nous inciter les uns et les autres à lire au lieu d'élire, à se comprendre au lieu de se méprendre à loisir. À chaque fois que je vous écris, je me dis en tremblant, quitte à perdre son temps, essayons de le perdre ensemble. Quitte à avoir tort, essayons de tendre l'oreille à toutes les raisons du monde. Car la vie, au cas où je ne l'aurais jamais dit est un théâtre où il n'y a pas d'autre lumière que celle qu'on veut bien faire. Jouons le jeu... c'est ça notre rôle. Le mien.
Le mot de la fin (Le Journal de Personne)
Golden Awaken Fondateur
Messages : 1318 Avez vous apprécié ce post? : 206 Date d'inscription : 06/07/2013 Age : 55 Localisation : Planète Terre (pour le moment)
Sujet: Qui décide ? Mar 24 Mar - 12:38
Qui décide ?
Le Peuple rejette en bloc toutes les décisions qu'on a prises pour lui et qui se sont toutes retournées contre lui...
Beaucoup d'entre nous n'entendent rien en matière politique... La politique ne les concerne pas... peut-être parce qu'ils la jugent à tort sans intérêt... ou sans effets. Du coup, ils sont menés par le bout du nez... entraînés à leur insu par une politique qui les tient en respect. La politique ne vous intéresse pas. Mais vous l'intéressez... au plus haut point... et moins vous vous en apercevez et plus elle vous aperçoit. Et moins vous en faites... et plus vous êtes défaits. Non la politique ce n'est pas cet écran de fumée qui se fait passer pour l'actualité... La part d'info ou d'intox qui remplit nos journées. Non la politique c'est l'acte même d'exister dans le monde, seul, bien ou mal accompagné.
Dès que vous mettez un pied devant l'autre, vous faites de la politique. Parce que tout nous ramène à une question : qui n'a rien de banal : QUI DÉCIDE ? Question cruciale : question qui a pour objet : le pouvoir... et sans lequel personne ne peut rien... rien réfléchir, ni agir, ni produire. Qui ? C'est la question qui précède toutes les autres. Les quoi, les comment et les pourquoi. Qui décide ? Et à qui doit-on ce beau merdier ou plus personne ne sait plus à qui demander et rendre des comptes ? Le siège de l'autorité en quelque sorte... occupé par tous et par personne. C'est l'illusion démocratique. Le pouvoir entre les mains de tous, n'est en vérité entre les mains de personne. Il est fluctuant comme notre monnaie... passe de main en main au gré du marché. Le pouvoir... c'est devenu la bourse... plus la vie ! C'est le capital et c'est capital même sans les capitalistes... capitalisme sans capitalistes, autant dire que le monde capitule... qu'il est décapité.
Mais qui décide, grand dieu ? Un seul. Un monarque, un roi, un tyran ? Non, on nous a mis dans la tête que la monarchie ne peut pas marcher... ni nous faire marcher !
Alors, qui va décider ? Non pas UN mais quelques UNS... les oligarques, ces élites... ces décideurs qui nous bernent, sous prétexte qu'ils nous gouvernent ?... Cela a l'air de bien fonctionner... PARCE QUE c'est la fonction qui crée l'organe... organe occulte ou insaisissable. Celui qui fixe le prix du mérite. En indiquant celui qui mérite un prix.
Non...non... ce n'est pas à l'un de décider, ni à quelques uns... mais cela incombe à TOUS... "Chacun s'unissant à tous, tout en n'obéissant à personne", voilà l'essence sans plomb de la démocratie... Nous avons décidé de décider par nous-mêmes et pour nous-mêmes. C'est ce qu'on appelle : le peuple... libre. Libre...Parce que souverain... maître et possesseur de son destin.
Aujourd'hui, le peuple a décidé de cesser de se raconter des histoires en avouant qu'il n'a jamais rien décidé. Et il rejette donc en bloc toutes les décisions qu'on a prises pour lui et qui se sont toutes retournées contre lui. Parmi lesquelles : La décision de lui donner le pouvoir. Pouvoir avec lequel il n'a jamais rien pu faire ! Peut-être parce qu'il ne l'a jamais eu... ou qu'il ne pouvait pas l'avoir.
Question de salut public : qui doit-on revoir, le peuple, le pouvoir ou le système qui les a réunis et qu'on appelle pompeusement la démocratie ? C'est à nous d'y répondre !
Qui décide ? (Le Journal de Personne)
Golden Awaken Fondateur
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Sujet: L’histoire de la Palestine Mar 28 Avr - 8:37
L’histoire de la Palestine
Est-ce tu veux que je te raconte l'histoire de la Palestine ?
À mon instituteur, j'ai posé la question Est-ce tu veux que je te raconte l'histoire de la Palestine ? Il ne m'a pas cru, il n'a plus cru en moi
À mon géniteur, j'ai posé la question Est-ce tu veux que je te raconte l'histoire de la Palestine ? Il a fait comme s'il ne m'avait pas entendu
À mon coureur, j'ai posé la question Est-ce tu veux que je te raconte l'histoire de la Palestine ? Mais il a préféré continuer de courir, of course !
À mon admirateur, j'ai posé la question Est-ce tu veux que je te raconte l'histoire de la Palestine ? Il s'est emmuré et cessé de m'admirer
À mon serviteur, j'ai posé la question Est-ce tu veux que je te raconte l'histoire de la Palestine ? Il a jugé bon de cesser de me servir
À mon éboueur, j'ai posé la question Est-ce tu veux que je te raconte l'histoire de la Palestine ? Il n'a plus vidé ni ordures, ni poubelles
À mon sculpteur, j'ai posé la question Est-ce tu veux que je te raconte l'histoire de la Palestine ? Il s'est aussitôt transformé en statue
À mon employeur, j'ai posé la question Est-ce tu veux que je te raconte l'histoire de la Palestine ? Il m'a congédié sans autre forme de procès
À mon chroniqueur, j'ai posé la question Est-ce tu veux que je te raconte l'histoire de la Palestine ? Il n'a plus écrit une ligne dans mon journal
À mon lecteur, j'ai posé la question Est-ce tu veux que je te raconte l'histoire de la Palestine ? Il a tourné la page et cessé du jour au lendemain de me lire
À mon créateur, j'ai posé la question Est-ce tu veux que je te raconte l'histoire de la Palestine ? Il y a eu comme un éclair, le ciel s'est aussitôt couvert et je fus plongée dans le noir
À mon fossoyeur, j'ai posé la question Est-ce tu veux que je te raconte l'histoire de la Palestine ? Il m'a enterré vivante sans même me regarder
En désespoir de cause, je me suis rendue à ma banque et j'ai emprunté le premier spermatozoïde et j'ai fait un enfant dans le dos à mon destin. Dès qu'il ouvrira les yeux, je pourrai lui raconter l'histoire de la Palestine sans lui poser la question... Miracle de l'éducation ! Qu'est-ce que tu as dit cadreur ? Est-ce tu veux que je te raconte l'histoire de la Palestine ?
L’histoire de la Palestine (Le Journal de Personne)
Golden Awaken Fondateur
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Sujet: Une Révolution virtuelle Mar 1 Sep - 14:53
Une Révolution virtuelle
Tous les sculpteurs de Révolutions survivent aujourd'hui grâce au Net... Vous pouvez les suivre, ils ne vous suivront pas Parce qu'ils n'échangeront jamais leur possible avec votre réel...
Il était une fois Pygmalion il sculptait Galatée, la plus belle statue qui puisse exister Quand il eu fini, il tomba fou d'amour de cette créature de rêve Seule ombre au tableau : il ne saura jamais ce qu'elle ressent... ni ce qu'elle peut ressentir... Son sourire est éternel... mais pas réel... Tout en elle, est virtuel Elle est, mais elle n'existe pas. Un masque qui n'irradie pas... Un bonheur qui ne s'échange pas.
Mais la flamme brûlait toute l'âme de Pygmalion Il finit par implorer Zeus de lui insuffler la vie car si l'amour suffit... rien ne suffit à l'amour et quand Galatée vit le jour Pygmalion fut le seul à regretter la nuit... Parce qu'elle n'était plus ces mille et une figures possibles mais une seule et même figure réelle Virtuellement. elle était tout. Mais réellement... elle n'est plus rien Rien qui aille... rien qui faille... rien qui vaille
Il en va de même pour la Révolution Tant qu'elle est virtuelle... elle reste la plus belle. Bien plus vraie que le réel Mais le jour où elle se réalise... Elle fait disparaître le rêve avec elle Tous les sculpteurs de Révolutions survivent aujourd'hui grâce au Net... Vous pouvez les suivre, ils ne vous suivront pas Parce qu'ils n'échangeront jamais leur possible avec votre réel... Ni leur poème avec vos problèmes...
Une Révolution virtuelle (Le Journal de Personne, Août 2011)
Golden Awaken Fondateur
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Sujet: Le cercle des poètes réapparus Lun 12 Oct - 8:24
Le cercle des poètes réapparus
Les poètes ont disparu dans l'espace Les poètes ont réapparu avec le temps Pour nous annoncer trois nouvelles couleurs
Et les poètes ont disparu Plus personne dans la rue Et les poètes ont réapparu Au soir du 27 septembre Pour ré enchanter les cœurs les plus sombres... Car le rêve est le prélude de la vraie vie Il n'annonce pas l'événement à venir Mais la folle envie qui va le faire advenir Plus de nouvelles brèves sur Adam et Ève Place nette sur le net aux nouveaux rêves
Les poètes ont disparu Les poètes ont réapparu Enragés, dévorés par la rage Pour nous mordre l'âme Contaminer toutes les mines Et nous inoculer le virus Des passions dévastatrices Qui vont tout détruire Et tout reconstruire... Parce qu'elles auront la rage de vivre Et aucune peur de mourir ! Rendez-vous sur le-journal-de-personne...
Les poètes ont disparu dans l'espace Les poètes ont réapparu avec le temps Pour nous annoncer trois nouvelles couleurs Qu'il ne faut plus se résigner... plus jamais Qu'il faut d'abord s'indigner... c'est fait Et ensuite s'enrager... devenir des enragés Des fous passionnés de justice et de liberté Enivrez-vous! Enivrez-vous ! Disaient-ils encore hier... Enragez-vous ! Enragez-vous disent-ils aujourd'hui pour nous appeler À le construire... de nos propres mains Le monde... de demain.
Le cercle des poètes réapparus (Le Journal de Personne, Août 2011)