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 À quoi Erdogan joue-t-il en Syrie et en Irak ?

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Golden Awaken
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MessageSujet: À quoi Erdogan joue-t-il en Syrie et en Irak ?   À quoi Erdogan joue-t-il en Syrie et en Irak ? I_icon_minitimeMar 8 Déc - 13:25

À quoi Erdogan joue-t-il en Syrie et en Irak ?

La réaction, prévisible, en Occident à la très grave dénonciation du Ministère de la Défense russe
selon laquelle Ankara est imbriqué dans Daech reste vraiment pour le moins stupéfiante...


À quoi Erdogan joue-t-il en Syrie et en Irak ? Bloggif-5666aa420ab9b_imagesia-com_13sda_large

Giuletto Chiesa a écrit:

(...) Une part toujours plus grande de l’opinion publique occidentale a compris que le seul qui se bat vraiment contre « le terrorisme islamique », c’est Poutine. Une part tout aussi importante, ou presque, a compris que la soi-disant « coalition occidentale », au cours de ces quatre dernières années, n’a absolument pas combattu l’État islamique,… mais a plutôt systématiquement bombardé les troupes du gouvernement de Damas. (...) Dans cette coalition, comme l’a déclaré Poutine lors du dernier G20, se trouvent les sponsors financiers du terrorisme. Et pas seulement l’Arabie Saoudite et le Qatar. Devinez un peu de qui il s’agit, étant donné que les services secrets des Saoudiens & Co ne sont rien d’autre que des succursales de Langley.

Ensuite, il y a le véritable Vaudeville des réactions dans les différentes capitales européennes confrontées à l’évidence des faits. La Turquie abat un Sukhoi russe, et Obama dit que la Turquie a le droit de défendre son territoire. Erdogan, dans un accès de folie, demande à l’OTAN de protéger la Turquie face à l’attaque russe. On dirait presque que ce sont les Russes qui ont abattu un avion turc ! Certains disent que l’avion russe s’est « approché de trop près » de la frontière turque. D’autres affirment que l’avion russe ne bombardait pas l’État islamique, mais les « amis » de la Turquie. (...)


~ Russie–Turquie, Poutine, le vrai joueur d’échecs (Il Fatto Quotidiano via Global Research)(Novembre 2015) ~

Les preuves réelles ne sont mêmes pas discutées par les médias institutionnels occidentaux. Tout est réfuté comme étant des « affirmations de la Russie ». Pourtant, non seulement le Sultan Erdogan a été systématiquement démasqué comme étant un menteur en série, les preuves accumulées pointent en direction d'Ankara, allié indirect et parrain dans l'ombre du faux « Califat ». Quelles que soient les « excuses » pour le système Erdogan avancées par les atlantistes, il n'en reste pas moins que la débâcle dévastatrice de l'« Ouest démocratique » en matière de communication est maintenant une réalité dans tout le Sud de la planète. En même temps, une histoire alambiquée est en train de se monter de toutes pièces. L'Otan publie des démentis qui ne démentent rien, après tout c'est dans la culture de l'Otan de toujours répéter en boucle « agression russe », tandis que l'administration Obama, de manière prévisible, s'embourbe dans ses raisonnements foireux : la Turquie ne soutient peut-être pas l'Etat Islamique (EI/Daech), mais la Turquie doit de toute façon fermer hermétiquement sa frontière avec la Syrie.

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M. K. Bhadrakumar a écrit:

(...) Poutine a fait remarquer lors de sa conférence de presse conjointe avec Hollande que le camp russe avait partagé avec les Américains, de façon confidentielle, les coordonnées de leur vol fatal de mardi dernier (ainsi que le récent protocole bilatéral avec le Pentagone le prévoyait). Poutine a minutieusement choisi ses mots :

« Nous échangeons des informations avec les Etats-Unis, mais nous sommes très préoccupés par la nature des échanges et des résultats de notre travail conjoint. Voyez un peu : nous avons prévenu nos partenaires américains à l'avance sur la localisation des opérations de nos pilotes, quand elles auraient lieu et à quelle altitude. Le camp américain, qui dirige la coalition incluant la Turquie, connaissait l'heure et la localisation de ces vols. Et c'est précisément là et à ce moment que nous avons été frappés. Soit les Etats-Unis ne peuvent pas contrôler ce que font leurs alliés, soit ils ont passé cette information à droite et à gauche, sans en mesurer les conséquences. Naturellement, nous devrons avoir des consultations sérieuses avec nos partenaires à ce sujet. » (...)


~ Les tensions entre la Russie et la Turquie sont utiles pour Obama (Asia Times via Questions Critiques)(Novembre 2015) ~

Depuis le parc Gezi, il est clair que le modèle de l'AKP pour la Turquie a déraillé pour devenir un sultanat dictatorial avec un léger verni électoral. Diviser pour régner est la norme. La bête noire intérieure du Sultan Erdogan est le Parti Démocratique du Peuple (HDP) pro-kurde. Erdogan veut que les Kurdes, quelque 20% de la population totale, choisissent entre la mainmise islamiste de l'AKP sur le nationalisme turc et le nationalisme kurde de l'HDP teinté de gauche. Erdogan joue les Kurdes contre les Turcs dans une partie où tous les coups sont permis. Au sud de la frontière, dans le nord-ouest de la Syrie, Erdogan soutient activement les « rebelles modérés » salafistes, en particulier sa cinquième colonne turkmène, lourdement infiltrée de fascistes turcs de la veine des Loups gris. Mais Ankara est assez malin pour ne pas soutenir, directement, l'Etat Islamique. Les Turkmènes ont négocié des alliances de fait avec le Front al-Nosra, alias al-Qaïda en Syrie. L'Otan couvre Erdogan.

L'entrée fracassante, c'est le moins qu'on puisse dire, de la Russie dans le théâtre de guerre syrien a fait voler en éclat la stratégie d'Erdogan. Il faut ajouter à cela le penchant de l'administration Obama à soutenir les Kurdes dans l'ensemble du « Syrak ». La seule chose que Erdogan veut de l'Otan est une « zone de sécurité », un euphémisme pour une zone d'exclusion aérienne qu'Ankara utilisera afin d'empêcher les Kurdes syriens de l'YPG d'unifier leurs trois cantons le long de la frontière turco-syrienne. Pour Erdogan, la perspective de Kurdes empêchant les Turcs de fournir des bases logistiques et des armes à l'ensemble de la galaxie du Front al-Nosra et, bien sûr, à Daech, est anathème. Erdogan utilise donc les Turkmènes contre l'YPG. La Russie a attaqué sur les points faibles. Et le Sultan, comme on pouvait s'y attendre, a pété les plombs.

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Observatus Geopoliticus a écrit:

(...) Ben Erdogan risque de regretter très très longtemps son coup de folie du 24 novembre. Le maître du kremlin a beau jeu d'ironiser sur les dérives de " la clique d'hypocrites au pouvoir à Ankara, punis par Allah qui leur a enlevé la raison ". Rappelez-vous comment le sultan justifiait l'acte de guerre : " Nous ne tolérerons aucun empiètement sur notre souveraineté. " Or c'est précisément ce qu'il est en train de faire... en Irak ! La planète s'est réveillée sur l'étonnante information (évidemment passée sous silence dans les médias de l'OTAN) de l'incursion d'un bataillon turc et de deux douzaines de tanks en Irak du nord, dans la région autonome du Kurdistan, pour... former les combattants kurdes qui luttent contre Daech ! (...)

~ Erdogan perd la boule... ou pas tout à fait (Les Chroniques du Grand Jeu)(Décembre 2015) ~

La stratégie de la Russie, coordonnée avec l'Armée arabe syrienne (AAS), ne fera que s'intensifier. La priorité est d'écraser complètement les Turkmènes et al-Nosra dans toute la région de Bayirbucak. Il y a deux objectifs cruciaux : sécuriser Lattaquié et donc la base aérienne de Hmeymim et se débarrasser des Tchétchènes, des Ouzbeks et des Ouïgours, infiltrés parmi les Turkmènes (capital pour Moscou, qui a conscience du syndrome « 900 km d'Alep à Groznyï », et également pour la Chine). Quant à notion selon laquelle Erdogan abandonnera maintenant sa stratégie turkmène et commencera à combattre Daech, c'est un mythe. Erdogan n'acceptera jamais le soutien que les Américains apportent au YPG. Le problème est qu'il n'y a pas grand-chose qu'il puisse y faire. Sur le champ de bataille, le développement le plus important est que la Russie, et non l'Iran, s'est emparée de la tactique, en planifiant les opérations et aussi en ré-équipant l'AAS avec a peu près tout, depuis les canons de 152 mm MTSA-B aux lance-missiles absolument dévastateurs TOS-1A, capables de tirer 30 missiles thermobariques (incendiaires) de 220 mm en une seule salve. Fraîchement arrivés, les Marines russes s'apprêtent à conseiller l'AAS pour une contre-offensive contre Daech à Tadmor, à l'ouest de Palmyre.

La tactique russe est essentiellement de tout faire péter, à grande échelle. Bien sûr, cela implique un sérieux risque de pertes civiles, une chose qui peut seulement être réduite par de bons renseignements sur le terrain, fournis par l'AAS. C'est l'AAS qui capture réellement ces zones sur le terrain. Avec le dos au mur en Syrie, Erdogan a changé de sujet et s'est lancé en Irak, au moyen de la désormais fameuse « incursion » de ces soi-disant 150 soldats turcs avec 20 à 25 chars d'assaut. Le Premier ministre Ahmet Davutoglu jure qu'Ankara a été « invité » par le gouvernement de la province de Ninive, avec l'approbation de Bagdad (un mensonge flagrant). Un porte-parole du Gouvernement régional du Kurdistan (KRG) semi-autonome, au nord de l'Irak, dit que tout est légal. Le quotidien turc Hurriyet débite qu'Ankara occupe une base militaire permanente à Bashiga, près de Mossoul, pour entraîner les forces Peshmergas, un accord signé le mois dernier entre le président du KRG, Massoud Barzani, et le ministre turc des affaires étrangères Feridun Sinirliogu. Eh oh ! Ankara ! Il y a un (énorme) problème ! Mossoul et Bashiga ne font même pas partie du KRG. Cela n'a donc rien à voir avec l'entraînement des Peshmergas, autant qu'Erdogan et l'AKP cuirassent lourdement leur haine des Kurdes : les trafiquants du KRG et les Peshmergas sont les « bons Kurdes », tandis que le PYD/YPG et le PKK sont les « mauvais Kurdes ».


~ Le regard de Pepe Escobar sur la stratégie militaire en Syrie... (Chaîne YT de Golden Awaken) ~

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~ La Turquie prête à déclencher un conflit avec la Syrie... (Alex Lantier via FYI)(Avril 2014) ~

Si vous avez un doute, suivez le pétrole. La mafia de Barzani vend, illégalement, à la Turquie le pétrole qui appartient à Bagdad. Ils possèdent littéralement le trafic de pétrole dans le KRG ; et ils font un malheur, grâce aux bonnes relations avec leur « associé », Genel Oil, dont le président est Tony « Deepwater Horizon » Hayward. Il a été largement prouvé que le gendre d'Erdogan et ministre de l'énergie Berat Albayrak détient le droit exclusif de déplacer le pétrole du KRG en Turquie. Suivant les preuves collectées par le ministère russe de la défense, le pétrole volé de Daech pourrait bien être mélangé en chemin au pétrole du KRG. Et l'un des principaux bénéficiaires de tout ce système est le fils d'Erdogan, Bilal, alias Mini Me, à travers sa compagnie maritime BMZ, qui livre ce pétrole essentiellement à Israël. Mini Me est à présent exilé à Bologne, en Italie, où il gère des montants intraçables de cash, bien au chaud dans des comptes bancaires suisses. Evidemment, rien de tout cela n'est sérieusement examiné par les cercles atlantistes, fournissant par conséquent à Erdogan un peu de réconfort ; si le trafic de pétrole syrien volé est peut-être moribond, le côté irakien de l'opération semble être intact.

Ce que nous avons donc effectivement est la Turquie qui « viole » les frontières de l'Irak (vous vous souvenez de ces fameuses « 17 secondes » ?). Bagdad fait réellement partie de la coalition des « 4+1 » (Russie, Syrie, Iran, Irak, plus Hezbollah). La Turquie le sait. Cette « incursion » est encore une nouvelle, et grave, provocation. Si la Russie et l'Iran décident que cela en est une de trop, les chars qui protègent le trafic pétrolier d'Erdogan pourraient bientôt se retrouver à la casse.

Pepe Escobar

~ Traduction réalisée par JFG pour Questions Critiques ~

Source originale de l'article :
What is Erdogan's Game in Syria and Iraq? (Sputnik)(Décembre 2015)

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MessageSujet: À quoi Erdogan joue-t-il en Syrie et en Irak ?   À quoi Erdogan joue-t-il en Syrie et en Irak ? I_icon_minitimeLun 4 Jan - 17:35

La course pour verrouiller la frontière nord de la Syrie...

Si Damas (ou les Kurdes) sécurisent le dernier tronçon de la frontière
entre la Syrie et la Turquie, c’en est fini de l’influence d’Ankara en Syrie...


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Moon of Alabama a écrit:

(...) Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, a déclaré hier que la Russie était prête à fermer la frontière turco-syrienne : Lavrov a rappelé que le président français, François Hollande, avait déjà proposé de prendre des mesures spécifiques pour fermer la frontière turco-syrienne. « Cette proposition a notre entier soutien. Nous sommes tout à fait prêts à collaborer à des mesures concrètes, en liaison avec le gouvernement syrien, » a-t-il dit. « Nous sommes convaincus que la fermeture de la frontière, nous faciliterait grandement la tâche d’éradiquer le terrorisme sur le territoire syrien ». La Russie prend toutes les mesures nécessaires pour y parvenir. Six ou sept zones de regroupement de camions citernes situées près des postes-frontières au nord d’Alep ont été bombardées, ces derniers jours. Les chauffeurs et les propriétaires des camions vont maintenant y réfléchir à deux fois avant d’entamer le voyage transfrontalier. A Lattaquié, l’armée syrienne et ses alliés repoussent les mercenaires « turkmènes » de la Turquie de l’autre côté de la frontière, en Turquie. Des forces kurdes de l’est soutenues par l’aviation russe progressent vers le corridor d’Alep, le long de la frontière. Le lendemain de la déclaration de Lavrov, les États-Unis annoncent tout à coup qu’eux aussi pressent la Turquie de fermer sa frontière. (...)

~ La Turquie va-t-elle fermer ou supprimer sa frontière avec la Syrie ? (Moon of Alabama via LGS)(Novembre 2015) ~

Qui profite le plus du drame Russie-Turquie ? Aucun doute : c’est l’Empire du Chaos. Une Ankara désespérée dépend de l’étreinte de l’Otan. Dans l’arène cruciale du Pipelineistan, le projet du Turkish Stream a été suspendu (mais pas annulé). L’intégration de l’Eurasie, le projet du XXIe siècle pour la Chine et la Russie, est gravement entravée. Pendant ce temps, ce qui passe pour la stratégie de l’administration US est plus glissant qu’une anguille japonaise. Le milieu des think tanks US l’interprète comme un effort pour déconflictualiser le champ de bataille, et même comme la principale planche de salut de l’Otan en Syrie (États-Unis, Royaume-Uni, France, Allemagne, plus la Turquie) dans une vaste offensive supposée contre État islamique (EI). Supposée parce que toute l’opération est avant tout un jeu d’ombres. Et déconflictualiser pourrait plutôt signifier reconflictualiser.

Pas étonnant donc que le président Poutine ait interprété le tir du Sultan Erdogan contre le SU-24 comme parfaitement illogique. Ces raisons, bien sûr, incluent le pilonnage des Turkmènes, la cinquième colonne d’Ankara en Syrie du Nord, par l’Armée de l’air russe. Et l’assaut implacable des Russes sur le racket du pétrole syrien volé, qui implique une collusion entre quelques personnages turcs assez importants et État islamique. Cela devient encore plus illogique quand on considère le domaine crucial de l’énergie. Ankara est dépendante à 27% pour le pétrole et à 35% pour le gaz naturel. L’an dernier, la Turquie a importé 55% de son gaz naturel de Russie et 18% d’Iran. En raison de ses importants problèmes d’infrastructure, l’Iran ne sera pas de sitôt un concurrent important de Gazprom pour fournir du gaz naturel à la Turquie et à l’Europe. En supposant qu’il soit relancé dans le futur, le Turkish Stream serait vraiment une bonne affaire pour la Turquie et pour l’Europe centrale et du Sud.

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~ Syrie : La guerre pour le gaz ! (Imad Fawzi Shueibi via Le Dormeur doit se Réveiller)(Mai 2012) ~

Valentin Vasilescu a écrit:

(...) Comme le débit initial du gazoduc était trop petit (16 milliards de mètres cubes par an), il ne pouvait pas devenir le couloir gazier sud de l’Europe pour remplacer l’Ukraine. Recep Tayyip Erdoğan, qui s’était, par la suite, lui-même appelé « le Poutine de Turquie », a obtenu de Moscou que les pays européens achètent leur gaz à la frontière de l’UE, c’est-à-dire à partir de la Turquie. Ainsi naquit le projet Turkish Stream qui acheminerait le gaz russe directement dans la partie européenne de la Turquie, en passant sous la mer Noire. Avec le Turkish Stream, 70 % des États membres de l’UE dépendraient de l’énergie d’un État non membre de l’UE. Avec l’attaque contre le Su-24 russe dans l’espace aérien syrien par un F-16 turc, les relations entre la Turquie et la Russie se sont détériorées et l’économie turque a été frappée de plein fouet. (...)

~ La Guerre des gazoducs. Par son geste fatal contre la Russie... (Réseau international via Global Research)(Décembre 2015) ~

L’actuel jeu d’ombres, qui comprend le déploiement des Forces spéciales US au nord de la Syrie, ouvre la possibilité que les Turcs et les Américains soient sur le point de lancer une offensive majeure pour expulser État islamique du carrefour crucial de Jerablus. Le prétexte de Erdogan est bien connu : bloquer par tous les moyens la tentative des Kurdes syriens de l’YPG (Unités de protection du peuple kurde) d’unifier leurs trois régions au nord de la Syrie. Dans ce corridor, Erdogan veut installer un ramassis vague et douteux de Turkmènes, ses sbires, mêlé à des rebelles modérés sunnites non spécifiés, gardant ouvertes toutes les lignes de communication (et de contrebande) avec la Turquie. Les Kurdes syriens, d’autre part, veulent y arriver les premiers. Avec le soutien aérien des Américains… Et avec le soutien aérien des Russes. C’est l’un des aspects sur lesquels l’équipe d’Obama et le Kremlin sont d’accord à propos de la Syrie, au désespoir absolu du Sultan. Le non-dit qui circule à Ankara est que la Turquie serait prête à une poussée terrestre sur Jerablus, mais seulement sous couverture américaine. Totalement absurde, si on considère que Washington et Ankara ne voient pas du tout l’issue du même œil.

Pendant ce temps, discutant de la Syrie à Moscou, le secrétaire d’État étasunien John Kerry a été contraint de convenir, officiellement, avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergei Lavrov, que c’est au peuple syrien lui-même, par des élections, de décider du futur de Assad. Donc même l’administration Obama paraît maintenant donner l’impression que le mantra « Assad doit partir » pourrait être mort et enterré. Pas si vite. Le jeu d’ombres continue à faire solidement partie de l’équation. Après tout, la fameuse liste du hit parade des terroristes, objet maintenant d’un marchandage entre tous les acteurs, doit être approuvée par… la Turquie et l’Arabie saoudite, qui continuent à militariser toutes sortes de serpents à sonnette du désert, tant qu’ils tintinnabulent « Assad doit partir ».

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~ On fait coalition dimanche à la maison, vous venez ? (Philippe Grasset, De Defensa)(Décembre 2015) ~

Dans cette fosse à serpents rampe la blague de la saison des vacances : la coalition antiterroriste conduite par Riyad, formée de 34 pays « provenant de tout le monde islamique ». Le fauteur de la guerre au Yémen, le vice-prince héritier et ministre de la Défense Mohammed bin Salman, a même promis que le boucan de cette nouvelle martingale improbable stopperait les flux financiers vers les terroristes. Comme si la Maison des Saoud allait décapiter ses propres imams locaux, barjots, pieux, et riches financiers. Cette coalition intégrée dans celle qui existe déjà, la Coalition des opportunistes douteux (COD) dirigée par les États-Unis, monstrueusement inefficace, est de la manipulation pure. L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis (EAU) n’ont absolument rien fait contre État islamique depuis l’été. Ils ont plutôt allègrement bombardé le Yémen. Leurs armées sont infestées de mercenaires. Sans mercenaires, pas d’armée saoudienne. Le Pakistan et l’Égypte ont des armées, mais ils sont épuisés par des problèmes internes catastrophiques et ne transféreront pas de troupes dans le bourbier qu’est le Syraq, même s’ils étaient achetés avec une montagne de pétrodollars.

Avec cette histoire, concoctée par les lobbyistes avertis d’Edelman, Riyad croit qu’elle peut donner le change sur ses efforts pour briser la Syrie. Un décompte de la population syrienne, incluant les masses de réfugiés, représenterait quelque chose comme 14% de chiites alaouites, 5% de chrétiens, 3% de druzes, 1% de chiites duodécimains (chiites qui croient dans l’existence des douze imams), 10% de Kurdes, dans leur grande majorité de gauche et environ 40% de sunnites, la plupart laïques et beaucoup d’entre eux de gauche aussi, sans parler de l’élite confortable qui fait des affaires à Damas et à Alep, c’est-à-dire en accord avec le gouvernement depuis des générations. La croyance de Riyad, et d’Ankara, qu’une petite brochette de djihadistes salafistes, par une persuasion quelconque, serait capable de rompre un équilibre aussi complexe, sans parler de diriger toute une nation, défie toute explication logique. Donc tout dépend maintenant de la bataille pour la frontière. Les Kurdes syriens ont bruyamment annoncé quelque chose du genre « Les vrais Kurdes vont à Jerablus ». Jerablus est, en résumé, le dernier point d’appui de la Turquie en Syrie (l’Armée de l’air russe a exterminé presque toute la colonne combattante turkmène au nord de Lattaquié). Imaginez un corridor d’unification kurde, allant d’Efrin au reste du Rojava. Cela signifie une Turquie coupée de la Syrie ; fondamentalement, la fin de la route djihadiste ; la fin des services secrets turcs offrant un soutien logistique fastueux à Daesh, depuis les Big Macs jusqu’aux vacances en Turquie ; la fin de la route de Daesh avec le pétrole syrien volé. Sans parler de l’YPG, allié avec le PKK, qui contrôle une province semi-autonome dotée du statut de proto-État.

Mais ne vous y trompez pas : le Sultan fera tout pour l’empêcher. État islamique n’a jamais été une menace existentielle pour Ankara. Au contraire, il a toujours été un allié indirect très utile. Ankara continuera à alimenter le mythe que la voie pour vaincre Daesh passe par le changement du régime de Assad. La Russie a démasqué le bluff. Pourtant le canard boiteux qu’est l’administration Obama est toujours irrésolu : devrions-nous utiliser Erdogan même s’il essaie imprudemment d’opposer directement l’Otan à la Russie ? Ou devrions-nous le laisser tomber ? La réponse tient à qui, et comment, remportera la bataille pour la frontière.

Pepe Escobar

~ Traduit par Diane, édité par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone ~

Source originale de l'article :
Syria: The break for the border (Russia Today)(Décembre 2015)

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MessageSujet: Erdogan est incontrôlable au point qu’il risque de ne plus être fréquentable...   À quoi Erdogan joue-t-il en Syrie et en Irak ? I_icon_minitimeJeu 3 Mar - 11:07

Erdogan est incontrôlable au point qu’il risque de ne plus être fréquentable...

Le 10 février, M. Erdogan, Président de la Turquie, a insulté les États-Unis mais,
sans surprise, Washington n’a pas pu répondre à cette attaque arrogante parce qu’avec lui,
elle a un outil précieux dans sa campagne sans relâche contre la Russie...


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Sputnik a écrit:

(...) Le président turc Recep Tayyip Erdogan avait appelé les Etats-Unis à choisir leur allié entre la Turquie et les Kurdes. Interrogé à ce sujet par une journaliste de la chaîne russe RT lors d'une conférence de presse tenue mardi, le porte-parole de la diplomatie américaine John Kirby a déclaré que Washington ne considérait pas les Kurdes syriens comme des terroristes et les a qualifié de "combattants efficaces dans la lutte contre l'Etat islamique". M.Kirby a confirmé à l'agence Reuters que l'ambassadeur John Bass avait été reçu par des hauts responsables turcs mardi, sans toutefois fournir les détails de cette rencontre. Toujours selon lui, les Etats-Unis ne renoncent pas à leur position à l'égard du PYD. (...)

~ Erdogan accuse les USA d'avoir créé une "mare de sang" (Sputnik News)(Février 2016) ~

M. Erdogan, furieux du soutien que les Américains apportent aux Kurdes de la région de Kobané dans le nord de la Syrie, Kurdes que son armée bombarde avec plusieurs batteries d’artillerie lourde en toute illégalité, a demandé aux États-Unis : « Comment pouvons-nous vous faire confiance ? Qui est votre partenaire, moi ou les terroristes de Kobané  ? » La seule réponse américaine a été ces mots un peu tremblotants du Secrétaire à la Défense Ash Carter, lors d’une interview où le journaliste lui a demandé s’il avait « une réaction aux critiques du Président Erdogan, qui a dit que l’Amérique contribue au bain de sang en soutenant les Kurdes en Syrie ». Au lieu de remettre Erdogan à sa place et de dire que c’est un dangereux bouffon, Carter a répondu que « la Turquie est, bien sûr, un allié sûr et de longue date pour les États-Unis. Nous ne sommes pas toujours d’accord entre nous. Mais nous sommes main dans la main, et nous l’avons toujours été, sur la lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes…Nous continuons à travailler de très près avec la Turquie ».

Bien sûr que Washington va continuer à travailler de très près avec la Turquie. Après tout, c’est le Président Erdogan qui a donné l’ordre d’abattre le chasseur-bombardier russe en novembre dernier, et Washington peut compter sur lui pour faire le spectacle contre la Russie au pied levé. Après l’attentat survenu à Ankara ce 17 février, la Russie « a exprimé ses profondes condoléances au peuple de Turquie », mais elle a reçu comme réponse du gouvernement turc qu’il « avertissait la Russie une fois encore : si ces attaques terroristes continuent, la Russie sera autant responsable que l’YPG ».

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~ Turkey warns Russia over Ankara attack (Mehul Srivastava, Financial Times)(Février 2016)(Visible en cache) ~

Alex Lantier a écrit:

(...) Quelques heures seulement après que le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov eurent dévoilé un vague plan de « cessation des hostilités » en Syrie, le 12 février, les alliés des États-Unis ont poussé à une escalade majeure de la guerre à la Conférence sur la sécurité de Munich où étaient réunis les dirigeants de nombreux grands pays. Samedi, les responsables turcs et saoudiens ont confirmé leur intention de commencer des bombardements et de lancer une invasion terrestre de la Syrie. « La Turquie et l'Arabie Saoudite peuvent lancer une opération terrestre », a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu à Yeni Safak, ajoutant que l'Arabie Saoudite était « prête à envoyer avions de combats et troupes » à la base aérienne turque d’Incirlik. Washington a donné sa bénédiction à ces opérations, bien qu’elles menacent de déclencher une guerre pouvant submerger l'ensemble du Moyen-Orient et dégénérer en guerre mondiale. (...)

~ Washington dénonce la Russie et soutient l’escalade de la guerre en Syrie (WSWS)(Février 2016) ~

C’est un vrai problème, pour les présidents Obama et Erdogan, que leurs buts soient si divergents : M. Obama veut renverser le Président syrien Assad, sans doute de la même façon qu’il a facilité le meurtre du dirigeant libyen Kadhafi en 2011 (rappelez-vous la plaisanterie d’Hillary Clinton : « Nous y sommes allés, nous avons vu : il est mort »), et détruire les barbares d’État islamique. De l’autre côté, Erdogan veut diviser et éliminer le peuple kurde, et surtout les 15 millions de Kurdes qui vivent en Turquie, parce qu’ils ont l’audace d’essayer de gérer leur propre région. Les cabrioles de M. Erdogan sur la scène internationale ont causé bien des problèmes ces derniers mois, et sa récente manifestation de mauvaise humeur contre les États-Unis n’était ni plus étrange, ni plus malveillante que ses autres actions. Fin janvier, il a à nouveau clamé qu’un avion russe avait violé l’espace aérien turc et il a menacé les Russes de conséquences. Même les médias occidentaux ne l’ont pas suivi sur cette allégation, parce que c’était clairement faux, mais aucun d’eux n’a rappelé que « les avions des forces aériennes turques ont violé l’espace aérien grec 22 fois le lundi 15 février, selon une déclaration du Commandement général de l’armée grecque ».

La Grèce est un membre de l’Otan, mais ce n’est pas un membre influent parce qu’elle n’est pas pour une confrontation avec la Russie, avec laquelle le gouvernement d’Athènes préfère coopérer et commercer. Alors quand l’espace aérien grec est violé par les chasseurs turcs, les États-Unis n’ont aucune réaction. Quand le Secrétaire d’État John Kerry était à Athènes en décembre dernier, un journaliste lui a demandé : « Est-ce que la Grèce a le droit de protéger ses frontières ? Je parle des violations de l’espace aérien grec, et de la Turquie qui les commet. Ou bien y a-t-il deux poids, deux mesures ? » Kerry est un homme poli de nature, et d’habitude il est direct, mais tout ce qu’il a pu dire a été : « Eh bien non, bien sûr, il ne peut pas y avoir deux poids, deux mesures…J’ai simplement encouragé la Grèce et la Turquie [… ] en tant que toutes deux membres de l’Otan […] à coopérer ensemble pour garder de bonnes relations de voisinage. »

À quoi Erdogan joue-t-il en Syrie et en Irak ? Bloggif-56d808bf358ea_imagesia-com_15yzu_large
~ La Turquie et l’Occident sont-ils à la recherche d’un prétexte... (Jim Jatras, RT via Arrêt sur Info)(Février 2016) ~

La Turquie n’essaiera jamais de maintenir de bonnes relations avec la Grèce, parce qu’Erdogan sait très bien qu’il peut insulter, menacer et se confronter à la Grèce autant qu’il le veut sans que les États-Unis ni l’Otan ne lèvent le petit doigt. Et quand bien même… Les reproches de Washington ne compteraient pas, quand Erdogan réussit à réaliser son but personnel le plus important : remplacer le système parlementaire de son pays par une présidence toute puissante. C’est là la raison de ses fanfaronnades et de son arrogance. La majorité des membres du parti Justice et Développement, le parti d’Erdogan, profondément islamiste, souhaitent que leur dirigeant devienne le maître suprême de la Turquie. S’ils arrivent à influencer suffisamment habilement le Parlement actuel, ils vont altérer la Constitution pour que « le chef de l’État ait le pouvoir de publier les décrets exécutifs et législatifs, ce qui signifierait que les pouvoirs exécutifs et législatifs seraient concentrés dans les mains du Président. Le Parlement garderait son rôle législatif, mais le Président aurait un droit de veto… Le Président nommerait les ministres et la moitié des membres de la Haute cour, et aurait le pouvoir de dissoudre le Parlement. »

Quelques médias occidentaux ont signalé cette nette ambition autoritaire, et en janvier le New York Times a écrit que « M. Erdogan, qui tente de renforcer une présidence largement symbolique avec des pouvoirs exécutifs sans contrepoids, a dit aux journalistes que « dans un système unitaire comme celui de la Turquie, un système présidentiel peut fonctionner de manière très efficace. Il y a déjà des exemples dans le monde. Pensez à l’Allemagne de Hitler… » M. Erdogan ne s’est pas étendu là-dessus, mais ce propos soulève la question de savoir pourquoi le dirigeant de l’un des pays les plus influents au monde, d’un pays allié à l’Amérique et membre de l’OTAN, a mentionné Hitler en parlant de son propre mandat ». Le Président Erdogan est soutenu avec enthousiasme par son Premier ministre, M. Davoutoglou, et celui-ci s’est rendu à Kiev le 15 février pour bien souligner la posture anti-Russie de la Turquie. Coïncidence malheureuse, mais amusante : M. Davoutoglou a rencontré le président Porochenko et le Premier ministre Iatseniouk le jour-même où « le Président ukrainien Petro Porochenko a demandé au Premier ministre Arseniy Iatseniouk de démissionner, disant qu’il avait perdu le soutien de la coalition gouvernementale ».

D’après Victoria Nuland, la représentante du Département d’État, Iatseniouk, « Yats » comme elle l’appelle affectueusement, « est le type qui a l’expérience de l’économie, l’expérience du gouvernement » pour être l’homme de paille des États-Unis dans le nouveau régime. C’était avant le coup d’État de 2014 à Kiev, soutenu par les États-Unis. Aujourd’hui, il est usé jusqu’à la corde, et ni lui ni le président tout aussi corrompu ne resteront longtemps encore au pouvoir. Mais eux et leurs successeurs continueront à être les porte-flingues dans la campagne que Washington mène contre la Russie, et par conséquent seront regardés avec bienveillance, tout comme l’imprévisible Erdogan. Erdogan est incontrôlable au point qu’il risque de ne plus être fréquentable, mais Washington s’en moque, étant peu regardant sur ses alliés, du moment qu’ils sont anti-Russie. Les États-Unis, cependant, devraient garder à l’esprit ce vieux proverbe qui dit que « pour dîner avec le diable, il faut une longue cuillère ».

Brian Cloughley

~ Traduit par Ludovic, vérifié par Wayan, relu par nadine pour le Saker Francophone ~

Source originale de l'article : Erdogan Is out of Control (Strategic Culture Foundation)(Février 2016)

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